Avec la Mercedes CLA, la marque allemande commence l’année sous de beaux auspices. On avait déjà découvert plus tôt le même modèle, mais dans une finition nommée « Fascination ». Cette fois-ci, c’est avec la finition WhiteArt Edition, la toute nouvelle beauté, que Mercedes vient agrandir son arène dès janvier 2017. Ce qui l’a rend aussi spéciale, c’est qu’elle se vend à un prix plus bas que la Fascination alors même qu’elle propose plus d’équipements. Tous ces détails rendent cette voiture digne d’intérêt.
Une finition d’un autre temps
Rappelons que la Mercedes WhiteArt Edition 250 4matic partage de nombreux points en commun avec la version précédente, comme la calandre à mailles. L’imposant insigne de la marque trône fièrement au milieu, barré d’une ligne argentée qui rehausse le prestige de l’avant de la voiture. Comme si cela ne suffisait pas, la calandre est bordée de part et d’autre par des phares d’un design prestigieux. Quant aux sorties d’air en dessous des phares, elles finissent d’apporter la touche sport à cette voiture qui la rend si particulière.À l’arrière aussi, les phares et les sorties d’échappement font fureur.
Cette finition se distingue par un design très spécial entre la berline de luxe et la sportive. LaWhiteArt Edition 250 4matic prend de nouvelles couleurs en étant proposée avec cinq teintes de couleur au choix dont deux sont disponibles de série (noir Cosmos métallisé et blanc cirrus) et trois sont proposées en option (argent métallisé, gris métallisé et noir).
La finition WhiteArt Edition250 4matic se différencie de ce qui a été fait jusque-là par deux bandes parallèles qui traverse le capot depuis la calandre jusqu’à l’arrière. Elles sont secondées par le badge « Edition » qui orne le flanc latéral de la voiture.Pour finir avec les nouveautés, relevons la présence de toutes nouvelles jantes AMG de 18 pouces. Autant de prestige sur la finition externe de la voiture est de bon augure pour la vie à bord.
Une vie à bord des plus luxueuses
Si à l’extérieur, les desseins de sportif de la voiture se dessinent plutôt timidement, à l’intérieur par contre, c’est une autre affaire. Tout dans la vie à bord de cette voiture vous donne l’impression d’être dans une sportive pure et dure.
Les équipements de la Mercedes WhiteArt Edition250 4matic reprennent pour la plupart ceux de la finition "Fascination". Une vue de face de l’habitacle vous laisse d’emblée sans voix, avec un volant "Sport" à méplat portant fièrement le logo de la marque. Il a été entièrement découpé dans du matériau noble comme du plastique"imitation cuir".Juste en arrière-plan se trouvent les compteurs et le flanc droit de l’habitacle porte un splendide écran tactile.
La sellerie sport est une caractéristique de cette version de la Mercedes WhiteArt Edition.En plus des surpiqures gris cristal des sièges sport, le blanc vient briser l’austérité de la couleur noire qui règne dans la voiture notamment sur les contre-portes et le levier de vitesse. On retrouve aussi des inserts blancs sur les aérateurs et le tableau de bord. La motorisation est-elle aussi voluptueuse que la finition ?
Sous le capot de la Mercedes WhiteArt Edition 250 4Matic 211ch
Pour valoir 47.425€ TTC, cette Mercedes a intérêt à offrir des performances extraordinaires. En effet, pour tracter les 1475 kg de cette Mercedes, le constructeur l’a garnie d’un bloc moteur 4 cylindres de 211 chevaux avec un couple de 350 Nm à 1200 tr/min. Cet ensemble est soutenu par une puissance fiscale de 12 cv.
D’autre part, la voiture à 5 places dispose d’une vitesse maximale de 240 km/h et franchit les 100 km/h en 6.5 secondes. Cette performance, la Mercedes WhiteArt Edition 250 4Matic la doit aussi à une boite à vitesse automatique de 7 rapports. Avec autant de données intéressantes, on a hâte de l’essayer.
Au volant de la Mercedes WhiteArt Edition 250 4Matic 211ch
L’installation à bord de cette voiture se fait tout en douceur. Dès qu’on prend place dans les sièges de la Mercedes, on ressent aussitôt son dessein sportif avant même de mettre le contact. Prenons du temps pour admirer cet habitacle au design très futuriste qui ferait bien des envieux. Mais puisqu’on est là pour mettre cette voiture à l’épreuve, il vaudra mieux commencer les choses sérieuses.
Quand on met en marche le généreux 4 cylindres, tout commence en douceur avant que la Mercedes ne se mette à montrer de quoi elle est capable.
Avec la pneumatique d’été 225/40 R18, la Mercedes WhiteArt Edition 250 4Matic dévale les pistes en toute sérénité. Les jantes 18 pouces n’auraient pas pu être mieux pensées, même si dans les virages, on regrette un peu les tendances au roulis. Rien d’assez méchant pour compromettre toute la bonne impression qu’on s’est fait de la belle jusque-là. Avec la transmission intégrale, la voiture donne l’air de patauger sur la piste comme un caïman dans un marigot. En gros, elle se sent dans son élément.
C’est dans les accélérations que le dynamisme de la Mercedes est mis à nue. Les 7 rapports s’enchainent l’un après l’autre et on remercie les suspensions sport pour autant de confort . De plus, même si on hésite à mettre les gaz jusqu’aux 240 km/h sans avoir l’impression de perdre la main, les sensations que nous offre la voiture quand la pousse dans ses derniers retranchements en font une voiture d’exception. Il faut 6.2 secondes pour passer de 0 à 100 km/h pour une berline.Ça reste dans la moyenne, mais ça ne gâche pas le plaisir de conduite. Après quelques tours de pistes de plus en plus endiablés, on décide d’arrêter le supplice du moteur.
Verdict
La Mercedes WhiteArt Edition 250 4 Matic est une voiture qui en a dans le vendre. Son meilleur atout reste le nombre impressionnant d’équipements soit 113 équipements de série et 41 de disponibles en option qui ne vous laisseront surement pas indifférent. Avec de très bonnes performances, on s’étonne que cette voiture n’enregistre qu’une consommation mixte de 6.5 l/100 km. Ce qui représente un véritable exploit pour une voiture aussi voluptueuse.À ce prix, la Mercedes reste une bonne affaire en occasion vu que sa commercialisation a été stoppée depuis le 04 avril 2017.
Leturgeon
Brou Philippe