La première fois que la BMW série 5 a été vue sur les routes, c’était en 1972. Plusieurs décennies après, la voiture n’a rien perdu de ses lignes qui lui donnent cet air convivial. A l’aire de l’automobile ultra sophistiquée, de belles lignes ne suffisent plus pour avoir de la cote.
Aussi, la BMW prend le devant des choses et remet sa gamme au gout du jour. Cette année 2017 est celle des surprises et il y en a beaucoup sur cette série 5. Vous ne risquez pas de vous ennuyer.
BMW série 5 : toujours fidèle à elle-même
La BMW série 5 est une voiture qui se veut très traditionnelle. Cette année pourtant, elle rompt complètement avec cette image. Depuis plusieurs années, elle a connu plusieurs changements majeurs surtout du point de vue mécanique. Mais cette fois-ci elle, la série 5 de BMW joue la carte de la totale révolution.
Elle n’a pris que 3 cm pour passer désormais à 4.94 m de long. En plus des naseaux qui ont été élargis, les boucliers aux écopes se sont mis à leurs aises. L’empattement aussi prend quelques centimètres pour passer à 2.98 m. Une fois sur la balance, on remarque que la belle a fait un régime. Près de 100 kg de moins, et cela, grâce à sa carrosserie qui est un alliage entre aluminium, magnésium et ’acier pour le châssis. D’ailleurs, ce dernier n’a pas perdu grand-chose de celui de la précédente série 5.
Entre la BMW série 5 et les porte-à-faux courts, c’est apparemment l’histoire d’amour. Les arrêtes latérales sont un peu plus exacerbée et en rajoutent à l’allure de cette voiture.A contrario, les feux arrière ne sont pas contre une cure et passent au LED. Leur nouveau design étiré donne un air plus furieux à cette BMW. Si de ce point de vue, il n’y a pas grand-chose à en dire, l’intérieur par contre connait un changement drastique.
BMW série 5 : La conduite de demain
Toute la technologie interne a été révolutionnée. Désormais, l’écran analogique passe la main au tactile qui est dorénavant logé bien évidence sur la planche de bord. Une version holographique qui répond aux gestes est aussi disponible en option. Cette BMW voit son affichage « tête haute » avec vision d’information dans le pare-brise s’élargir de 70%.
L’enjeu est d’autant plus grand que sur cette 7e génération, on est passé du plaisir de conduire au plaisir d’être conduit. Pour 900 €, votre voiture pourra se garer toute seule avec une 2e clé utilisable de l’extérieur. Pour les places parkings trop étroites, il est désormais possible de descendre et de guider la voiture tel que souhaiter. Il suffira de reproduire le scénario une fois que vous serez prêt à partir. Tout le système est assisté de radars et de caméra de recul pour permettre à la voiture d’éviter toute seule les obstacles ou de choisir un nouvel itinéraire en cas de problème. En parlant d’itinéraire, avec la technologie « BMW Connected », il est possible de se connecter à internet depuis la voiture par exemple pour enregistrer son planning dans le GPS.
En plus de ses nombreux équipements d’assistance à la conduite, la série 5 est également équipée d’assistance de contrôle de la trajectoire. Pour changer de trajectoire ou sécuriser la distance pendant les embouteillages, la voiture prend le relais, mais pour seulement 30 secondes avant de vous repasser la main. Tout ce beau monde est bien conduit par un moteur, quel est sa place dans tout ça ?
BWM série 5 sur le bitume
Cette BMW se veut toute puissante avec un moteur 4 et 6 cylindres, même si elle ne propose en tout que 4 motorisations dont :
- Deux à essence : la 530 i de 252 chevaux et la 540 i de 340 chevaux,
- deux diesels : la 520 d 190 chevaux et la 530 d de 265 chevaux.
Depuis son lancement le 9 février dernier, les premiers amoureux n’ont eu de cesse de clamer le comportement routier exceptionnel de la série 5 de BMW surtout sur les diesels. Coup de publicité ou information véritable, on ne saurait le dire que si nous mettions la BMW série 5 à l’épreuve.
Pour le test, le choix est porté sur le moteur Diesel 530 d. Si sur cette version, le moteur fait 265 chevaux à 4.500 tr/min, il en faisait 7 chevaux de moins sur la version précédente. Le couple de 620 Nm est une raison de plus pour envoyer cette voiture à l’abattoir. De plus, avec l’option de conduite automatique, on est curieux de savoir qui est le véritable maître à bord.
Le démarrage se fait en puissance et on le ressent au bruit. La 530d est promise à une accélération de 0 à 100 km/h en 5.4 secondes et elle les tient bien. C’est une voiture équilibrée avec une légèreté qui n’en rajoute qu’au confort de conduite. Le couple est bien ressenti sur les quatre roues et si vous y consentez en option, la suspension active et la transmission intégrale renforcent davantage cet équilibre. Les courbes et les irrégularités du parcours sont avalées par la 530d sans broncher. Mais, elles vous couteront l’une et l’autre respectivement 1360€ et 1900€.
Une direction précise vous garantit les passages en virage en toute quiétude. Vous ne sentirez les rapports passer et c’est l’occasion de tester la conduite autonome. Comme il a été dit plus haut, elle ne dure que 30 secondes, le temps de faire reposer ses membres. Pendant ce temps, le régulateur de vitesse calque l’allure et la voiture définit toute seule ce qu’elle doit faire. Tout de même, les mains doivent être gardées sur le volant le temps que la voiture vous avertisse qu’elle vous repasse la main. Sur une autoroute déserte, vous pourrez prendre votre pied.
Pour ceux qui s’étaient fait des films sur une voiture qui vous conduit de votre maison au travail pendant que vous lisez vos dossiers en instance, il faudra surement attendre la prochaine BMW en espérant que les lois se soient assouplies d’ici à là.
Leturgeon
Brou Philippe