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Coup de gueule contre la dictature du numérique américaine et l’Europe qui se soumet sans réagir

Ca commence vraiment à bien faire, on voit qu'on va droit dans le mur et personne ne réagit. Le conducteur est complètement bourré, la voiture roule à 200 Km/h, tous les passagers voient bien la scène se dérouler juste sous leurs yeux, ils vont vers une mort certaine et personne ne bouge, c'est juste incroyable...

Laissez moi vous raconter cette histoire vieille comme Hérode (bien plus ancienne d'ailleurs, puisque la guerre dont il est question remonte à un bon millier d'année avant notre ère), celle du cheval de troie version 21ème siècle.

Il était une fois plusieurs petits pays qui voulaient s'allier pour résister à de grands pays bien plus puissants, j'ai nommés l'Europe et les Etats Unis d'Amérique. Les petits pays décidèrent de mettre en place une monnaie unique, des politiques communes et une frontière extérieure pour se protéger. Les pauvres enfants de Babel utilisaient tous des langues différentes, et ne se comprenaient donc pas vraiment mieux qu'avant mais les habitants des petits pays se sentaient plus forts face aux grands pays grace à cette alliance. Les petits pays voulaient se moderniser et suivre l'exemple des grands pays, ils utilisèrent donc massivement les outils informatiques et internet à leur disposition. Sur le plan logiciel, c'est Windows qui était massivement utilisé, voir Mac OSx dans une moindre mesure. Les ordinateurs européens tournaient donc avec des systèmes d'exploitation sous licence américaine Microsoft ou Apple. La plupart des administrations des petits pays, y compris les secteurs les plus sensibles, étaient donc totalement dépendantes des logiciels du grand pays. Pas de problème disaient les responsables, les petits pays savent très bien ce qu'ils font. Après tout, théoriquement les systèmes Microsoft sont parfaitement surs, les petits pays peuvent donc faire confiance au grand pays.

La scène étant plantée, il faut maintenant nous intéresser à nos personnages, qui sont les habitants des petits pays. Formatés à l'utilisation de leurs systèmes Microsoft, les habitants des petits pays ont vu apparaitre petit à petit un formidable réseau de communication qui allait leur donner accès à l'information, aux loisirs, aux services et meme au commerce sans bouger de chez eux: l'internet! C'était formidable, tout le monde s'équipait alors d'un modem 56k et pouvait échanger des smileys et des lol sur MSN, entre deux envois d'emails débiles sur hotmail. Les années ont passé, et les économies des petits pays se sont adaptées: tous les portails d'information, les médias, les services et les commerces ont basé une partie de leur activité sur le numérique. Tous les habitants des petits pays ont créé des comptes sur les réseaux sociaux comme Facebook ou Twitter, afin de pouvoir afficher leur dernière photo de vacances ou bien la dernière plaisanterie stupide à la mode. Tout se passait pour le mieux dans le meilleur des mondes, lorsqu'un beau jour de 2013 un gars du grand pays qui était plus courageux que les autres à choisi de livrer la vérité au monde entier au prix de sa liberté: en fait le grand pays espionnait absolument tout ce qui était fait avec ses programmes, sur ses sites internet et sur ses serveurs d'emails. On s'en doutait déja, mais à présent c'était devenu une certitude. Le problème, c'est qu'il était bien trop tard pour faire machine arrière, en effet tous les logements dans les petits pays étaient déja équipés avec des logiciels du grand pays, et tous les petits pays fonctionnaient grace à des logiciels du grand pays, aussi bien les administrations que les entreprises.

Pour résumer la chose simplement, les habitants des petits pays s'étaient bien fait baiser en fin de compte.

Aujourd'hui nous sommes en 2017, cela fait donc bientot 4 ans que nous sommes officiellement les larbins numériques des américains, et au fond tout le monde s'en tape. Les administrations ont des comptes Facebook, l'armée signe toujours des contrats avec Microsoft, et dans le secteur automobile qui nous intéresse toutes les grandes marques développent encore et toujours leur présence sur les réseaux sociaux et confient des budgets publicitaires énormes à Google. Bien sur, cela fait partie d'une pure logique commerciale: les marques utilisent les canaux qui vont permettre une communication efficace, un taux de leads élevé et un retour sur investissement assuré. Laissez moi vous expliquer en quoi ce modèle est totalement pernicieux et malsain.

Les internautes naviguent de site en site, consultent leurs comptes sur les réseaux sociaux, achètent en ligne, bref ils vaquent à leurs occupations numériques sans se poser trop de questions. Attention, n'oublions pas que le grand pays très méchant qui nous espionne est toujours là, tapis dans l'ombre... Lorsque les internautes visitent un site quel qu'il soit, il y a de grandes chances que le site en question contiennent l'un des outils suivants: code de suivi Google Analytics (outil d'analyse du trafic web), bouton de partage sur les réseaux sociaux Facebook Twitter etc... Ces petits morceaux de code et ces boutons anodins font en réalité bien plus que leur destination première. En effet, chacun de ces outils va en réalité permettre aux entreprises américaines en question de récupérer des informations sur les centres d'intéret des internautes, leurs opinions, leurs habitudes... Toutes ces données récupérées, analysées et croisées avec leurs autres données extraites de vos comptes sur les réseaux sociaux ou de vos services de messagerie permettent finalement aux géants du net américains de savoir absolument tout sur tout le monde, et d'utiliser la montagne de datas qu'ils accumulent car nous acceptons de la leur donner soit pour nous la revendre en pièces, soit pour l'utiliser contre nous.

Un simple exemple afin que vous compreniez bien de quoi on parle et à quel point l'enjeu est important, un internaute français, appelons le Bébert, cherche des informations sur un véhicule de la marque Renault (on a aussi le droit de parler de marques françaises sur Blog-premium.com). Notre internaute cherche le mot clé "renault" sur Google:

L'internaute lambda ne sachant pas réellement différencier les liens commerciaux (insertions payantes) des résultats de recherche naturels, il va commencer par cliquer sur le premier lien en haut de la page, ce qui va couter un clic Google Adwords à Renault, facturé par la plateforme Google européenne: Google Ireland, bien sur implantée en Irlande pour d'évidentes raisons fiscales. Notre internaute voulait simplement trouver des informations sur un modèle de la marque, il avait donc décidé de se rendre sur le site du constructeur, et la marque, en annonçant sur son propre mot clé, a choisi de payer Google pour diriger ver son site qui est pourtant numéro 1 en résultat naturel juste en dessous, et qui doit ramasser 8 fois moins de clics au bas mot. Là nous avons déja une incohérence assez énorme, c'est à dire que Renault paye Google pour placer son annonce payante au dessus de son résultat naturel qui apparait gratuitement, il va falloir m'expliquer cette curiosité. Ils ont de l'argent à jeter par les fenetres chez Renault (ou ailleurs car le constat touche également d'autres marques)?

Notre internaute est donc à présent sur le site de Renault. La page s'affiche, et il y a déja quelque chose qui me choque... Une vidéo Youtube se lance automatiquement, avec la musique qui l'accompagne. Personnellement, j'ai vraiment horreur que l'on m'impose un lancement de vidéo ou de son si je ne l'ai pas demandé, et la plupart du temps je fuis comme la peste ces sites pourris qui lancent des publicités forcées sous forme de vidéo. Mais là ce n'est pas de cela qu'il s'agit, dans le cas de notre internaute ce qui me choque c'est que la présence d'une vidéo Youtube signifie que notre internaute se mange le cookie qui va avec. Je regarde donc quels sont les cookies chargés avec la page. On en a 66 au total après chargement de la page, répartis sur 12 domaines ou sous domaines différents. Nous verrons dans un prochain article que le nombre de cookies augmente de manière ahurissante après le premier clic de l'internaute sur la page. Et là, stupeur et tremblement, je vous le donne en mille: en plein  milieu de notre boite de cookies, Renault a placé le cheval de troie supreme:

J'ai nommé: le cookie google.com! Bien évidemment, dans le lot on a aussi du cookie youtube.com comme je l'avais pressenti mais aussi du twitter.com:

A cet instant T, Google et Twitter savent donc que notre Bébert s'intéresse à la marque Renault. Ils vont meme savoir tout ce qu'il fait sur le site Renault, quelles sont les pages qu'il visite, combien de temps il y passe et ce qu'il y fait, ou va le pointeur de sa souris et ou il clique.

Si l'on ajoute à cela le fait que le site web renault.fr est en réalité hébergé sur un serveur de la société Amazon situé en Irlande (tiens comme c'est curieux, les américains semblent décidément fans de culture celtique):

Autant dire que toute la visite de notre Bébert est déja enregistrée et sauvegardée sur plusieurs serveurs outre Atlantique avant meme qu'il n'ai fermé son navigateur...

Lors de sa visite, notre Bébert a manifesté de l'intéret pour la Clio. Il a passé un moment sur la page, à lire ses caractéristiques. Notre internaute lambda s'en va à présent chercher des informations sur des forums, comme beaucoup de clients de nos jours. Il cherche alors "forum clio" sur Google, mais cette fois ci il ne va pas se cantonner au premier résultat de recherche, il va se rendre sur plusieurs sites web qui vont pour la plupart lui afficher de la publicité ciblée, mais pas forcément celle à laquelle on s'attend.

Bébert surfe sur les forums, Google lui affiche des pubs Renault. D'abord pour une Zoe:

Puis pour le Captur:

Et pour un Kangoo:

Jusque là tout va bien. Mais quand Bébert surfe à nouveau sur les memes forums quelques jours plus tard, ce n'est plus la meme chanson, on a droit à cela:

Ou cette autre bannière:

Il faut préciser qu'entretemps Bébert a fait quelques recherches sur des modèles d'autres marques pour comparer... Et peu importe que Renault ai payé pour ramener l'internaute sur leur site, et que le forum en question soit spécialisé sur la Clio, là c'est Audi ou Toyota qui sont prets à payer le plus cher pour un clic donc Google leur donne l'affichage, aucun scrupule c'est juste du business.

Le plus dingue là dedans, c'est que grace à toutes les informations dont dispose Google sur les centres d'intéret de Bébert lors de ses visites sur le site de Renault, ils sont capables de lui afficher des publicités encore mieux ciblées sur sa recherche de véhicule, y compris pour d'autre marques!

Au final, lors de ses recherches Bébert aura cliqué sur un lien commercial l'amenant sur le site de Renault, puis sur une bannière de pub pour le Captur sur un forum. Renault aura donc versé quelques dizaines de centimes à Google pour ces clics, et aura donné l'accès à toutes les informations concernant les visites de Bébert à Google.

En contrepartie, Google aura affiché à Bébert des publicités pour des marques concurrentes, et aura soigneusement socké et analysé toutes les données liées à ses visites...

Mais tout cela n'est rien, les affichages des bannières ne sont que la partie émergée de l'iceberg. Il faut résumer la situation, et là vous allez comprendre que c'est une véritable histoire de dingue:

-Un client potentiel français, vivant en France, s'intéresse à une voiture de marque française.

-Pour se rendre sur le site de la marque française qui est sur un nom de domaine français en .fr mais hébergé sur le serveur d'une entreprise américaine (Amazon) situé en Irlande, le client français passe par un moteur de recherche américain qui va facturer le clic à la marque française, alors que cette marque est déja en première position sans rien avoir à payer

-Une fois que le client français sera sur le site de l'entreprise française, l'entreprise française va laisser l'entreprise américaine qui est la meme que celle du moteur de recherche (Google) accéder aux données concernant la visite du client sur leur site

-Le client français va ensuite aller chercher des informations sur des forums français. Sur ces forums, l'entreprise américaine va lui afficher des bannières publicitaires pour la marque française, car elle a bien compris que cette marque l'intéressait, il sera donc susceptible de cliquer et de rapporter de l'argent à l'administrateur du forum et à Google

-Lorsque le client français va se renseigner sur des forums dédiés à d'autres marques, Google va le savoir puisque ces autres forums contiennent également leur cookie. Une fois que le client français retournera sur un forum dédié à la marque française, l'entreprise américaine va alors lui afficher des publicités pour une voiture de marque allemande, japonaise ou autre, selon le principe de l'enchère au plus offrant.

C'est exactement le meme système avec Facebook. On est sur un autre mode de fonctionnement puisque les affichages des pubs se font directement sur leur site mais grace à toutes les informations qu'il récupèrent sur les utilisateurs y compris sur des dizaines de millions de sites tiers avec leurs boutons Like, ils peuvent tout savoir de vous, afin de cibler les pubs au mieux pour obtenir des taux de clics très élevés.

En gros, lorsqu'un internaute français se rend sur le site français d'une entreprise française puis sur des forums français dédiés à des automobiles de marque française, tout passe en permanence par l'intermédiaire d'entreprises américaines qui surveillent, enregistrent et analysent tout, et qui facturent aussi bien leurs prestations aux annonceurs que leurs commissions aux éditeurs de sites qui affichent leurs bannières. C'est moi ou on marche sur la tete?

Il faut bien comprendre que ce modèle ne peut plus perdurer, nous allons droit dans le mur. Pendant que certains dénonçaient la censure de la muraille de Chine 2.0, l'Europe est devenue totalement asservie et dépendante des géants américains de l'informatique et du web. Aujourd'hui, la politique protectionniste plutot intelligente de la Chine leur a permis de conserver leur souveraineté et leur indépendance numérique.

La situation avec le web d'aujourd'hui, c'est exactement la meme qu'avec les diesels. Tout le monde savait que c'était dangereux, mais tant que cela n'était pas prouvé et démontré, on continuait à s'équiper au diesel, le gouvernement nous y incitant avec une fiscalité avantageuse. Aujourd'hui l'OMS a classé le diesel comme cancérogène, on met en place un système de vignettes pour les véhicules polluants, on veut interdire l'accès aux centre villes aux véhicules diesel... Tout cela ne va pas se faire en quelques semaines, il va falloir des années et une réelle volonté politique pour rendre l'automobile de demain plus propre. De la meme manière, il faudra une véritable volonté politique pour développer notre indépendance numérique.

Tout n'est pas noir non plus. En France et en Europe nous avons de grands hébergeurs comme le français OVH et l'allemand 1and1 par exemple, de grandes régies publicitaires comme le français Criteo et l'allemand Zanox par exemple, des entreprises spécialisées dans l'analyse de trafic web ou le traitement des métadonnées (big data) comme les français AT Internet ou Weborama pour ne citer qu'eux. Le problème est que rien n'est fait pour protéger la masse des internautes européens de la récupération de leurs données par les entreprises américaines. Les administrations et les grandes entreprises européennes se rendent meme complices de cette gigantesque fuite de données, et de devises!

Alors bien sur on a eu la directive européenne qui traite du problème des cookies, en "obligeant" les sites à afficher un petit texte relatif à l'utilisation de ces cookies. Le souci est que l'on prend le problème à l'envers. En effet, 99% des internautes ne comprennent pas la problématique et ne s'y intéressent pas, leur réflexe sera donc de cliquer sur OK sans se poser de questions. Quant à ceux qui sont attentifs à leur vie privée et à la récupération des données, ils savent très bien comment bloquer tel ou tel cookie et n'ont pas besoin d'une bannière pour se protéger. Le problème n'est pas de prévenir l'internaute qu'un site web utilise des cookies, car techniquement si l'on veut proposer du contenu dynamique sur un site on va obligatoirement utiliser des cookies et cela n'a rien de malveillant à la base. Le problème est que les cookies des géants du web américains sont présents sur une multitude de sites sur lesquels ils ne devraient pas se trouver, je ne parle pas seulement de petits sites réalisés par des amateurs indépendants mais bel et bien de très grands sites appartenant à des administrations et à de grandes entreprises. Le but de l'article n'est pas de tacler Renault car j'apprécie beaucoup cette marque, mais d'illustrer par l'exemple un problème très sérieux.

Juste un mot, quand je vous dit que les entreprises américaines récupèrent toutes nos données et savent tout de nous, ce n'est pas une blague. Je vous laisse voir la liste des cookies sur le site officiel de l'administration service-public.fr:

Quelqu'un pourrait il m'expliquer ce que font des cookies google.com et google.fr sur un site de l'administration française? On va regarder ça vite fait, la réponse se trouve dans la source de la page:

Le site service-public.fr utilise Google Analytics! Ils travaillent avec AT Internet pour la mesure et l'analyse de l'audience puisqu'ils ont un cookie Xiti, mais en plus de cela ils utilisent un outil de Google qui va renseigner Google sur le comportement des internautes sur leur site, c'est juste du grand n'importe quoi!

Vous l'avez compris, afficher des bannières sur les cookies aux internautes est totalement inutile, autant le dire clairement c'est un emplatre sur une jambe de bois. Il faut soigner le mal à la racine, il faut éveiller les consciences politiques, il faut légiférer et interdire aux sites des administrations de placer des traceurs oeuvrant pour le compte d'entreprises hors Europe. Il faut inciter le développement des entreprises européennes spécialisées dans le emarketing et le recueil de datas afin qu'elles puissent offrir des alternatives viables aux produits de Google qui sont non seulement biens souvent gratuits mais aussi très performants, reconnaissons le. Il faut que les grandes entreprises européennes jouent le jeu et participent à la construction d'un internet européen qui nous protège au lieu de nous livrer en pature aux américains, les lois doivent évoluer dans ce sens et une politique d'incitation fiscale doit etre mise en place pour les bons élèves.

Alors je vois déja venir quelques petits malins qui vont venir critiquer car sur Blog-premium.com nous utilisons Google Analytics, et nous affichons des boutons de réseaux sociaux. Voici ma réponse:

-Je suis partisan de l'utilisation de la solution Xiti free proposée par l'entreprise française AT Internet pour la mesure d'audience sur les petits sites. Seul bémol: cette solution gratuite n'est pas compatible avec les sites utilisant https comme le notre, j'en suis donc réduit à utiliser la solution de Google. Messieurs dames chez AT Internet, il est temps de vous réveiller, le web tout entier est en train de migrer vers le SSL, en vous focalisant sur la monétisation du service vous en oubliez l'essence meme de votre activité: le traitement de la data. Sur le web, c'est exactement comme au casino, avant de gagner le jackpot il faut apprendre à perdre. C'est en touchant le plus de sites possibles avec vos solutions gratuites que vous pourrez récupérer l'or du web: le big data. C'est ça le deal magique, Google l'a compris depuis très longtemps: service gratuit contre données.

-Je ne prétend pas etre un chevalier blanc, ni un exemple. Le blog vient tout juste d'etre créé, nous n'avons pas de compte sur les réseaux sociaux, pour nous lancer il faudra bien permettre à nos quelques lecteurs de partager nos articles. Nous affichons donc les fameux boutons, meme si cela me déplait.

-Ce n'est pas à un petit blog comme le notre de donner l'exemple, mais aux sites de l'administration et des grandes entreprises, et c'est exactement ce que je veux dénoncer.

Il n'est pas trop tard pour agir, mais il faut s'y mettre dès maintenant. N'hésitez pas à partager cet article si vous etes sensibles à la cause d'un internet indépendant en Europe, c'est de l'avenir de nos enfants dont il est question, on parle de centaines de millions d'euros, et de milliers d'emplois!

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