Comme on pouvait s’y attendre, les promesses d’améliorations de la 3e génération du roadster Z4 sont nombreuses. Ce qui est d’autant plus intéressant que la Z4 M40i, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, n’est pas encore sortie qu’elle s’est déjà trouvé un concurrent de taille.
Prévue pour être lancée au prochain Salon de l’auto de Francfort prévu pour septembre 2018, notre Z4 est d’ores et déjà talonnée par une certaine Toyota SUPRA dont la sortie est prévue pour l’automne.
Un style en nette évolution
Si le très long capot de la Z4 M40i reste reconnaissable entre mille, toutes générations confondues, la marque bavaroise s’est permis d’apporter quelques améliorations. Quoique mineures, elles changent énormément le style de l’auto qui se dote pour l’occasion de porte-à-faux plus courts, tandis que le bouclier avant a, lui, été élargi.
Il est impossible de ne pas remarquer la grille de calandre et sa forme en Y, une pure exclusivité du modèle. Les feux avant ont été nettement amincis et deux sorties d’échappement trônent fièrement sur le diffuseur arrière.
Le changement le plus substantiel cependant est le retour aux sources opérées au niveau de la capote. Celle-ci, qui sur les générations précédentes était électrique, redevient pour l’occasion la traditionnelle capote en toile qu’apprécient tant les puristes. Des puristes qui ne devraient pas bouder l’ultra digitalisation du tableau de bord.
Du 100% ultra numérique
Si c’est bien la 3e et dernière génération de Z4, on apprécie le cadeau d’adieu de la marque bavaroise qui, après la carrosserie, s’est attaquée à l’instrumentalisation de sa Z4 M40i.
En effet, c’est un tout nouveau pack d’instrumentalisation digital qu’a été doté le roadster, un pack chaleureusement baptisé « BMW Operating System 7.0 ». Derrière ce nom, qu’on croirait tout droit sorti d’un film de science-fiction, se cachent plusieurs écrans numériques haute définition.
L’un deux remplace d’ailleurs le traditionnel combiné à compteurs ronds de la précédente génération. Depuis les probables 12 pouces d’écran, la marque bavaroise donne des possibilités de personnalisations inouïes, comprenant l’affichage jusqu’aux informations de conduite et même les données de navigations GPS.
A celui-là s’ajoute un autre écran, cette fois pour l’accès au système d’infodivertissement, promis avec une interface tactile plus ergonomique et avec moins de sous-menus. Un panel assez alléchant qui n’efface cependant pas les promesses de motorisations.
Un roadster paré pour la compétition
Pour ce qui est de la motorisation, BMW nous balade de surprise en surprise. On sait d’ores et déjà que le moteur de cette 3e génération reposera essentiellement sur celui de son prédécesseur, c’est-à-dire un moteur 3.0 de 6 cylindres en ligne.
Bien entendu, tout l’univers de l’automobile s’attend à une poussée de puissance ; une espérance que ne déçoit pas la Z4 M40i en proposant une version turbocompressée de base dont la puissance plancherait à 335 chevaux.
BMW va plus loin en proposant une version configurée « B5801 » du 6 cylindres qui devrait gagner 50 chevaux supplémentaires, poussant le moteur à 385 chevaux. La poussée du moteur devrait s’accompagner, bien entendu, de celle du couple.
Résultat de la course, la Z4 M40i profite d’une meilleure agilité et d’un dynamisme de conduite inégalée. De quoi faire rougir sa concurrente directe, la Toyota SUPRA, et pour cause. La carrosserie et la suspension, plus rigides que jamais, se prêtent très bien aux jeux de vitesse, alors même que la direction et l’accélération gagnent en précision.
Le coup de grâce est donnée par un package compétition optionnel qui améliore nettement les performances de la Z4 M40i.
Leturgeon
Brou Philippe